Dynastique

Les qualifications France se sont achevées. C’est le plus jeune fils de Régis Marcon, ancien Bocuse d’Or, Paul, 28 ans, qui remporte la mise.

C’est la 3ème fois de suite que les pronostics se réalisent. Le hasard fait bien les choses, un 3ème chef en cascade issu de la région qui organise la finale mondiale et en même temps sponsor principal de l’équipe de France. Cela commence à faire beaucoup. Il y a comme une ombre dans cette répétition, sachant qu’un chef d’une autre région aurait signifié un trou dans le budget.

Cinq candidats seulement se présentaient. Sur 50 nous dit-on, mais quand on y regarde de plus près, un chef de 57 ans qui bat le record d’ancienneté dans l’épreuve, un autre qui n’oeuvre pas en restauration, un revenant qui a déjà participé à la finale à Lyon en 2011, et de fait n’arrive même pas à se qualifier, cela nous paraît assez réducteur comme choix. Ils sont 3 désignés d’office en Allemagne, 5 en France, le vivier de ce concours est en crise. Les raisons sont connues : l’énorme investissement que cela demande sur 2 ans et l’affaiblissement dans le contexte international qui fait de l’ancienne puissance un second rôle. Paul Marcon, qui a travaillé ces deux dernières années avec un Bocuse d’argent, relève un lourd défi.

 

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